Le député Dimitri Houbron (LREM) a entamé cinq jours de marche à pied entre Douai (Nord) et Paris pour interpeller les pouvoirs publics sur les conséquences qu'auraient selon lui une diminution des TGV directs entre la capitale et des villes moyennes des Hauts-de-France.
La SNCF avait affirmé fin février vouloir réduire fortement le nombre de dessertes TGV directes entre Paris et les villes moyennes des Hauts-de-France - dont trois allers-retours directs sur sept sur la liaison Paris-Arras-Douai-Valenciennes - dans son projet de service 2020. Elle a finalement retiré sa proposition début mars devant l'hostilité des élus et doit présenter une nouvelle proposition le 5 avril, selon un collaborateur de Dimitri Houbron.
♂️ #LaMarcheDuFer : C'est parti !
— Dimitri Houbron (@DimitriHoub17) 24 mars 2019
Direction Paris pour défendre les dessertes TGV depuis la gare de Douai !#SNCF#Douai#Paris#UnTrainPourTous8ttyyR
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Exiger que la SNCF dévoile les origines et les fondements économiques de ses projets
"Au-delà de la dimension tragique et ironique consistant à craindre, à terme, que seule la marche à pied permettra de rejoindre ces deux villes", le député de la majorité entend avec cette "marche du fer" échanger avec les habitants et les élus, "rencontrer les tenants de l'exécutif pour garantir la mobilité de Douai, du Douaisis, et du bassin minier du Nord" et "exiger que la SNCF dévoile les origines et les fondements économiques de ses projets".
Le parlementaire prévoit de s'arrêter à Hamelincourt, Villers-Bretonneux, Maignelay-Montigny, Précy-sur-Oise pour arriver dans la capitale jeudi.