François Fillon a été mis en examen mardi matin, notamment pour détournement de fonds publics, à l'issue de sa convocation par les juges d'instruction. Face à eux, le candidat de la droite et du centre a décidé de lire une déclaration, plutôt que de se prêter au traditionnel interrogatoire, révèle Le Figaro.
Un choix imposé par "le calendrier". "Le code de procédure m'offrait le choix de répondre à vos questions, de me taire ou de faire une déclaration. C'est le calendrier de cette procédure, en plein cœur de la campagne présidentielle, qui m'impose le choix de cette déclaration", a justifié l'ancien Premier ministre selon cette même déclaration. "Quels que puissent être mes désaccords sur la méthode qui a présidé à la détermination de la date de cet interrogatoire, le respect dû à l'autorité judiciaire s'impose à chacun d'entre nous", a-t-il également avancé, avant de certifier le caractère effectif du travail de sa femme en tant qu'assistante parlementaire ainsi qu'à La Revue des deux mondes.