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Droit du sol : Borne pas favorable à un débat national comme proposé par Darmanin

Alexis Delafontaine // Crédit photo : AFP - Mis à jour le . 1 min

Europe 1 13h

Céline Géraud

Après que l'Assemblée a adopté une proposition de loi afin de durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte ce jeudi, Gérald Darmanin a ouvert un débat public sur le doit du sol en France. Une proposition qui divise au sein du gouvernement. La ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, est opposée à ce débat.

Jeudi, dans une séance particulièrement houleuse, l'Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, va encore plus loin en ouvrant un débat public sur le droit du sol en France. Une idée qui ne fait pas l'unanimité dans le gouvernement, notamment auprès d'Elisabeth Borne.

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"J'étais opposée à la suppression du droit du sol à Mayotte"

De son côté, François Bayrou continue sur sa ligne de fermeté vis-à-vis de l'immigration pour tenter de garder le soutien du Rassemblement national. Il plaide alors pour un débat qui va encore plus loin sur RMC. "Moi, je crois que ce débat public est trop étroit et qu'il faut un débat public approfondi et beaucoup plus large que ça. Vous voyez bien ce qui fermente depuis des années. Ce qui fermente, c'est : qu'est-ce-que c'est qu'être Français ?"

Mais le sujet reste encore brûlant pour le gouvernement, notamment après les propos de François Bayrou sur le sentiment de submersion. L'aile gauche monte au créneau pour ne pas perdre le soutien du Parti socialiste. La ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, s'oppose quant à elle à ce débat sur le droit du sol.

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"J'étais opposée à la suppression du droit du sol à Mayotte, mais je pense qu'on a besoin de mesures fortes pour limiter l'immigration illégale à Mayotte. C'est d'abord bien protéger l'île de l'arrivée effectivement d'une immigration irrégulière".

Pour l'ancienne Première ministre, il faut plutôt étudier les mesures de dissuasion. Mais sur le sujet, son avis devrait très peu peser dans la balance face à François Bayrou, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.