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Émeutes : «La main de l'État tremble quand il s'agit de sanctionner la délinquance», observe Othman Nasrou

Laura Laplaud - Mis à jour le . 1 min

Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France, premier secrétaire général délégué des Républicains, était l'invité d'Europe 1 Matin jeudi. Au micro de Lionel Gougelot, il est revenu sur les émeutes du mois dernier, survenues après la mort de Nahel, et l'absence de sanction.

Les autorités doivent "pourrir les vacances" des "casseurs" impliqués dans les violences urbaines survenues après la mort du jeune Nahel , déclarait Valérie Pécresse début juillet. Un mois après, l'exécutif a-t-il choisi d'écouter l'ancienne candidate à la présidentielle ? D'après Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France, premier secrétaire général délégué des Républicains, invité d'Europe 1 Matin jeudi, la réponse du gouvernement "est pour l'instant faible".

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"On a un sentiment d'impunité et on a aussi une faillite de l'Éducation nationale"

"La réponse du gouvernement est une réponse erratique. Il ne sait pas comment traiter ce sujet. On a un sujet de réponse pénale dans notre pays, d'autorité de l'État, qui donne le sentiment que sa main tremble quand il s'agit de sanctionner la délinquance", a-t-il affirmé au micro d'Europe 1.

Pour le premier secrétaire général délégué des Républicains, il est nécessaire d'apporter une réponse forte, à la fois éducative et pénale. "Le problème, c'est qu'on a dans notre pays un délitement de la réponse pénale. On a un sentiment d'impunité et on a aussi une faillite de l'Éducation nationale", a lancé Othman Nasrou avant d'ajouter qu'il ne suffit pas que la justice soit sévère. 

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"Les peines prononcées peuvent être des peines sévères, mais seront-elles bien exécutées ? Nous sommes dans un pays où vous avez des peines de moins d'un an de prison ferme qui ne sont quasiment jamais exécutées, faute de places de prison. Ce sont des peines virtuelles", a-t-il indiqué.

Responsabiliser les parents

Le vice-président de la région Île-de-France veut également responsabiliser et "sanctionner" les parents, "qui, pour certains, sont dépassés de bonne foi, mais pour d'autres sont malheureusement totalement démissionnaires". 

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Un mois après ces flambées de violence, Othman Nasrou a rappelé qu'il y a encore des défis "immenses de cohésion". "Cela passe par l'autorité de l'État, ça passe par le fait de réapprendre à une partie de notre jeunesse que nous sommes dans un pays où ils peuvent tout à fait avoir leur place, à condition de respecter les règles."

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