Ce weekend, le Rassemblement national fait sa rentrée à Fréjus. Ce samedi, Marine Le Pen doit officiellement transmettre les clefs du parti, le temps de la campagne, à Jordan Bardella, vice-président du parti. C'est la troisième candidature à la présidentielle pour Marine Le Pen. Mais alors que toutes les enquêtes d’opinion la placent en tête du premier tour avec Emmanuel Macron, tout ne se passe pas toujours comme prévu.
Un sacré caillou dans la chaussure
Le sacré caillou dans la chaussure de Marine Le Pen s'appelle Éric Zemmour. La semaine dernière, le quasi-candidat à la présidentielle lui a vraiment nui en répétant qu’elle était sûre de perdre en 2022. Pour Marine Le Pen qui se satisfait d’être l’unique, la candidate incontestée au Rassemblement national, cette attaque était vraiment embêtante. Car elle ne veut surtout pas que ses électeurs puissent hésiter entre Eric Zemmour et elle.
« Libertés, libertés chéries ! »
Marine Le Pen veut donc montrer à ses militants que sa légitimité ne peut pas être remise en cause par le journaliste du Figaro. Lui est à 8% de soutien dans les sondages, alors qu’elle est en tête du premier tour avec Emmanuel Macron. Pour terminer, la candidate va profiter de ce weekend pour expliquer son slogan de campagne : "Libertés, libertés chéries !" en espérant qu’il permettra de ratisser plus largement, jusqu’aux abstentionnistes.
Tandis que le président Emmanuel Macron veut opposer les raisonnables aux inconscients, Marine Le Pen veut donc se présenter en défenseur des libertés face à Emmanuel Macron "l’enfermiste", celui qui a restreint les libertés des Français. Une certitude : le match présidentiel a commencé.