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Fin de vie : la position de François Bayrou en pleine évolution ?

Jacques Serais . 1 min

La proposition de loi sur la fin de la vie fait son retour à l'Assemblée nationale ce mardi. Le texte sera distinct de celui sur les soins palliatifs. Malgré ses positions en début d'année, François Bayrou ne semble pas vouloir s'opposer à la possibilité de décider soi-même de sa mort, et veut désormais faire avancer le dossier devant les Parlementaires.

La proposition de loi sur la fin de vie fait son retour à l’Assemblée ce mardi. Le texte est désormais distinct de celui sur les soins palliatifs. Mais il est examiné en même temps par la Commission des affaires sociales. De nombreuses personnalités tirent la sonnette d’alarme sur les dangers et les dérives de ce qui serait une "loi d’autodétermination" et non une loi "d’exception". 

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Des convictions mises de côté

Et si le Premier ministre avait initialement émis des réserves, Matignon semble aujourd’hui ne pas vouloir faire obstacle à l’ouverture du droit à décider soi-même de sa mort. Mais alors, François Bayrou va-t-il mettre de côté ses convictions ? Fin janvier, sur le plateau de LCI, le Premier ministre ne cachait pas ses doutes sur la mise en place de l’euthanasie en France. 

"Qu'est-ce qui influence le citoyen en moi ? C'est le père de famille que je suis, et peut-être le fils que j'ai été. On touche là à quelque chose qui tient au sens de la vie", expliquait-il. L’hôte de Matignon, démocrate-chrétien, soutient pourtant l’examen de ce texte, en même temps que celui sur les soins palliatifs.

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"À un moment, il faut avancer"

"Nous faisons confiance aux parlementaires. Nous avons la volonté d’avancer !", soutient l’entourage du Premier ministre. "Le dossier est sur l’étagère depuis longtemps" ajoute un conseiller. "À un moment, il faut avancer. Il faut que les choses aillent vite", conclut un autre.

Même sur une question aussi sensible, l’exécutif a donc la volonté d’aboutir rapidement. Le vote dans l’hémicycle aura lieu le 27 mai.