"C'est trop tard, vous savez, la politique, c'est se saisir du kairos du moment. On avait une fenêtre d'opportunité qui nous était ouverte, on pouvait se glisser à l'intérieur pour dire voilà, peut-être qu'on ne fera pas tout, mais il y a des choses qu'on peut faire", a-t-il déploré sur France 2 en espérant que cette fenêtre puisse se "réouvrir à la rentrée".
"Il n'y a pas de combattants"
Avec "leurs petits calculs cyniques" et "leurs petits intérêts particuliers", les partis de gauche ont réussi à "décourager" la présidente de la Réunion Huguette Bello et l'économiste Laurence Tubiana de postuler pour Matignon mais "le pire c'est qu'ils désespèrent les gens", a-t-il ajouté à propos de leur incapacité à proposer un Premier ministre.
Quant à la trêve politique pendant les JO évoquée lundi par Emmanuel Macron, "elle a lieu de fait, parce qu'il n'y a pas de combattants, parce que les officiers ont déserté et ont choisi de ne pas mener quand même ce qui pour moi aurait été une belle bataille, c'est-à-dire arracher, gratter quelque chose avant l'ouverture des jeux olympiques", a-t-il regretté.