Serait-ce l'étoile montante de la Macronie ? L'homme politique à suivre ? Nommé jeudi à la tête du ministère de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, 34 ans, poursuit une ascension fulgurante. Il est désormais le plus jeune, sous la Ve République, à s'occuper du premier budget de l'État. Benjamin du gouvernement, il succède à Pap Ndiaye et devra faire face à de nombreux défis. Pour Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien ministre, invité d'Europe 1 Matin vendredi, cette nomination est "la reprise en main du ministère de l'Éducation nationale".
"C'est une année absolument désastreuse, la nomination de Gabriel Attal est une manière de dire 'ça suffit, il faut reprendre en main cette maison'. Des dizaines de milliers d'enseignants sont en désespérance parce qu'il y a plus de feuille de route", affirme-t-il.
>> LIRE AUSSI - De porte-parole de LREM au ministère de l'Éducation, l'ascension fulgurante de Gabriel Attal au sein de la Macronie
"La nomination de Gabriel Attal est un message positif"
Crise de recrutement d'enseignants, harcèlement scolaire, controverses sur la laïcité... Ces défis au sein de l'Éducation nationale, l'ancien ministre délégué à l'Intérieur les connaît bien au sein de sa ville. "On voit les crises de recrutement, on voit les dérives par rapport à la laïcité... Il y a eu des abandons, des contre-messages désastreux [...] nous sortons d'émeutes extrêmement violentes et derrière ça, ce sont des parents abandonniques. L'Éducation nationale va avoir une sacrée feuille de route et je pense que la nomination de Gabriel Attal est un message positif", a-t-il ajouté.
"Compte tenu du parcours qui est le sien, c'est un beau défi à relever pour lui. Et encore une fois, cette feuille de route passionnante et difficile, il faudra l'aider à la réussir plutôt que de lui mettre des bâtons dans les roues", a insisté le maire de Meaux.
>> INFOGRAPHIE - Les visages du nouveau gouvernement d'Élisabeth Borne
Gabriel Attal retrouvera vendredi à partir de 11h la table du Conseil des ministres, entouré entre autres d'Aurélien Rousseau, nouveau ministre de la Santé, d'Auroré Bergé, nouvelle ministre des Solidarités et des Familles, ou encore Thomas Cazenave au Budget.