Le premier décret permettra aux directeurs d'école maternelle et primaire d'exclure en dernier recours les harceleurs en les changeant d'école et de ne plus imposer ce changement à la victime. Une mesure qui avait déjà été promise par l'ancien ministre de l'Éducation en avril dernier et qui entrera en vigueur dès la rentrée.
Le deuxième annoncé par Gabriel Attal concerne le cyberharcèlement. Le texte permettra aux écoles de prononcer des sanctions disciplinaires contre les harceleurs en ligne, et ce, même s'ils viennent d'établissements voisins.
Des décrets qui plaisent à certaines associations
Ces deux mesures sont saluées par certaines associations. "Moi, ce qui m'a marquée dans ces décisions, c'est d'avoir enfin compris que le cyberharcèlement, c'était la déportation du harcèlement physique ou psychologique dans le numérique et que les établissements ne pouvaient pas se départir de ce sujet-là", explique Nora Fraisse, directrice de l'association Marion la main tendue, salue cette mesure.
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Elle trouve que c'est "une très bonne nouvelle" car elle en attend beaucoup du nouveau ministre. "L'année précédente a été plutôt une année blanche et avec beaucoup de faits graves et notamment des suicides, qu'on ne peut plus accepter aujourd'hui", témoigne-t-elle.
Et d'autres mesures pourraient suivre. Gabriel Attal planche cet été sur un plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire qui sera présenté à la rentrée.