François Hollande a rejeté jeudi l’idée d'un "Etat d'exception" pour lutter contre le terrorisme, fustigeant l’outrance de ses adversaires politiques dans les propositions pour lutter contre la menace sur le territoire français.
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Les "tours inquiétants" de certaines propositions. Dans un discours consacré à "la démocratie contre le terrorisme", le chef de l’Etat s’est notamment lancé dans une énumérations des différentes propositions faites au lendemain des attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, dénonçant les "surenchères" et les "tours inquiétants" des propositions de la droite et de l'extrême-droite.
Des renoncements. "Non, les principes constitutionnels ne sont pas des ‘arguties juridiques’", a répliqué le chef de l'Etat notamment à l'adresse de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, dénonçant dans un discours sur la démocratie et le terrorisme des "reniements" qui seraient "autant de renoncements, sans nullement assurer la protection des Français". "La déclaration du droit de l’Homme et du citoyen c’est le pilier de notre vie commune avec notre Constitution", a-t-il martelé.
La force de l'Etat de droit. "Toute la puissance de l’Etat sera engagée pour venir à bout de l’ennemi. Nous vaincrons parce que nous somme capables, avec l’Etat de droit, de disposer des mesures indispensables", a-t-il encore assuré.