Ian Brossat appelle la gauche à ne pas se "taper dans les pattes"
La tête de liste du Parti communiste aux élections européennes a demandé mardi aux autres têtes de liste de gauche de ne pas "se taper dans les pattes".
Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste aux élections européennes , a exhorté mardi les autres têtes de liste de gauche à s'en tenir à un "code de bonne conduite" en évitant de se "taper dans les pattes", professant qu'il faudra se rassembler après les européennes. "Dans une période où la gauche est aussi divisée et aussi dispersée, notre responsabilité à nous c'est de ne pas nous taper dans les pattes", a déclaré Ian Brossat sur franceinfo.
"Les européennes, ça ne doit pas être la fin de l'histoire (...) A un moment donné, il va bien falloir qu'on se retrouve et qu'on bosse ensemble de Raphaël Glucksmann jusqu'à Jean-Luc Mélenchon", a poursuivi le candidat. Plusieurs listes de gauche concourent aux élections européennes : LFI, PCF, Générations, PS-Place publique, EELV, LO... Aucune de ces listes n'atteint les 10% dans les intentions de vote. "Quand on salit ses partenaires de gauche, on se salit soi-même et on affaiblit son propre camp, donc moi je ne le ferai pas et je pense que tout le monde ferait bien de s'en tenir à cette espèce de code de bonne conduite", a-t-il ajouté.
Après les Européennes, trouver "le chemin du rassemblement"
Interrogé sur Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) qui accuse lundi dans Le Parisien Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de LFI, d'être un "Thatcher de gauche", le candidat communiste a considéré que ce n'était "pas bien de faire ça".
Si Ian Brossat a estimé que son parti avait tendu la main, notamment à Jean-Luc Mélenchon et à Benoît Hamon (Générations), il a noté que les élections européennes, qui sont à la proportionnelle, "ne sont pas les élections qui favorisent le plus les logiques de regroupement et de rassemblement." Cependant, concernant l'après élections européennes, il a considéré que la gauche devait "retrouve(r) le chemin du rassemblement", pour ne pas laisser "Macron d'un côté, Le Pen de l'autre truster le paysage politique".