Aucune annonce et aucune promesse. Pour son premier déplacement comme Premier ministre à l'hôpital Necker, à Paris, Michel Barnier dévoile sa méthode devant les ambulanciers, les infirmiers et les médecins du SAMU : "Si vous tombez sur un Premier ministre qui vous dit qu'il va faire des miracles, méfiez-vous. Moi, je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens. Je vais dire la vérité. Je ne suis pas là pour faire des effets d'annonces, ni pour faire de l'esbroufe. D'ailleurs, je n'en ferai pas tout au long de mon mandat, ce n'est pas mon tempérament".
"Je suis sous surveillance de tous les Français"
Sans faire de miracle, on peut faire des progrès, insiste le Premier ministre. Des progrès qu'il veut rapides en ce qui concerne notamment l'offre de soins dans les campagnes. Face aux micros, il est alors interpellé sur la sortie de Jordan Bardella. Le patron du Rassemblement national a estimé, ce samedi matin, que le nouvel hôte de l'hôtel Matignon est "sous surveillance démocratique".
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"Mais moi, je suis sous surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques qui sont constitués de députés, de représentants du peuple dans sa diversité", insiste le nouveau Premier ministre. Une manière d'assumer ce nouveau rôle, tout en essayant d'afficher une certaine humilité.