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avec AFP / Crédit photo : Christophe Ena / POOL / AFP , modifié à
Neuf jours après l'annonce surprise de la dissolution de l'Assemblée, Emmanuel Macron, venu commémorer sur l'île de Sein le 84e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, s'est longuement entretenu avec des Français inquiets de cette décision qui a profondément bousculé le paysage politique.

La décision de dissoudre l'Assemblée nationale était "la solution la plus responsable", a assuré mardi Emmanuel Macron, exhortant les Français à ne pas avoir peur et à aller voter. "La solution que j'ai prise, c'est la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable", a affirmé le chef de l'État, interrogé sur le sujet en marge d'un déplacement sur l'île de Sein dans le Finistère. "Sans dissolution, cela aurait été la chienlit", a-t-il martelé. "N'ayez pas peur", "allez voter et choisissez votre avenir", a-t-il ajouté.

Neuf jours après l'annonce surprise de la dissolution de l'Assemblée, Emmanuel Macron, venu commémorer le 84e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, s'est longuement entretenu avec des Français inquiets de cette décision qui a profondément bousculé le paysage politique.

"Ça m'a fait mal le 9 juin" 

"Il y a une majorité silencieuse qui comme vous ne veut pas que cela soit le désordre" des extrêmes, a assuré le chef de l'État alors que son camp est donné en troisième position au premier tour des législatives, le 30 juin, loin derrière le Rassemblement national et après le Nouveau Front populaire formé par la gauche.

Chose rare, le président de la République s'est laissé aller aux confidences : "ça m'a fait mal le 9 juin", au soir des européennes. "J'ai plein de défauts, des choses que je n'ai pas bien faites", a-t-il ajouté un peu plus tard. Mais "on ne peut pas craindre le peuple dans une démocratie", "on a connu le chaos" pendant la crise des gilets jaunes, "une élection, ce n'est pas le chaos, c'est la démocratie", a encore dit Emmanuel Macron.