La loi de moralisation est "décrédibilisée" par l'affaire Ferrand, a jugé jeudi Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France. La pression s'accroît sur Richard Ferrand alors que le gouvernement planche sur une loi de moralisation de la vie politique, premier texte du quinquennat.
Le ministre de la Justice François Bayrou tient à 15 heures, jeudi, un point presse sur la loi de moralisation de la vie politique, qui sera le premier texte de la nouvelle législature, a annoncé mercredi la Chancellerie. La présentation de ce projet de loi, initialement prévue "avant les législatives", aura lieu dans l'entre-deux-tours, lors du Conseil des ministres du 14 juin, a annoncé mardi sur France 2 le Premier ministre Edouard Philippe.
Le premier texte du quinquennat Macron, dont la préparation se fait dans un contexte marqué par la polémique autour du ministre Richard Ferrand, comprendra "des dispositions assez innovantes" qui rendent le texte "compliqué à écrire" car "on veut que le texte soit parfaitement conforme", a justifié le chef du gouvernement. "Nous allons prendre des règles claires, pour éviter cette espèce de choses qui ne sont pas illégales mais ne sont plus acceptables", a-t-il dit, citant le cas des emplois familiaux qui feront l'objet d'une "interdiction absolue" dans le projet de loi.
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