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Le ministre des Armées Sébastien Lecornu assure «être candidat à rien»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Interviewé ce jeudi matin, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dont le nom circule pour succéder à Michel Barnier, au poste de Premier ministre, a assuré qu'il n'était "candidat à rien". Il affirme en outre ne pas avoir évoqué le sujet avec Emmanuel Macron lors de leur déplacement en Arabie Saoudite.

Le ministre des Armées Sébastien Lecornu , dont le nom est cité pour devenir Premier ministre en remplacement de Michel Barnier dont le gouvernement a été renversé mercredi , assure jeudi qu'il n'est pas candidat. "Moi, je suis candidat à rien", a-t-il déclaré à un média qui l'interrogeait sur le sujet. Michel Barnier, renversé mercredi soir par 331 députés, a présenté jeudi sa démission.

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Un sujet qui n'a pas été évoqué avec Emmanuel Macron

Sébastien Lecornu affirme en outre ne pas avoir évoqué le sujet avec le président Emmanuel Macron lors de leur déplacement en Arabie Saoudite. "Il y a un décalage énorme (...) entre ce qu'on a dû gérer en Arabie Saoudite et ce qu'il y a à gérer ici", a-t-il déclaré, citant les divers sujets géopolitiques de l'escalade avec l'Iran au cessez-le-feu au Liban, en passant par l'arrivée des soldats de Corée du Nord sur le théâtre russo-ukrainien.

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"Oui, on a un monde qui est tout sauf stable et dans lequel il va bien falloir que les responsables politiques français prennent aussi leurs responsabilités", a-t-il ajouté. Sur le plan de la politique intérieure, il a estimé qu'il fallait "tout faire pour que les socialistes se détachent de La France insoumise" (gauche radicale). "Je ne viens pas de la gauche, mais je suis un républicain", a-t-il souligné, précisant qu'il travaillait "avec la gauche républicaine" dans son département de l'Eure.

"Je pense qu'il faut qu'il y ait un dialogue effectivement, parce que la responsabilité de ma famille politique, de là où je viens, c'est de permettre au Parti socialiste d'évoluer dans sa position", a également opiné Sébastien Lecornu. "En tout cas, c'est une urgence parce que c'est un parti de gouvernement qui a donné deux présidents de la République à la France".

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Interrogé sur la nécessité de faire des concessions, il a déclaré que "les Françaises et les Français, une fois qu'ils ont voté aux élections législatives anticipées, par définition, n'arrivent pas à comprendre que leurs responsables politiques ne soient pas capables de compromis".