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Alexandre Chauveau // Crédit photo : Dimitar DILKOFF / AFP
Édouard Philippe a plaidé pour un accord avec la droite. Le futur ex-patron des LR à l'Assemblée, Olivier Marleix, n'est pas forcément opposé à l'idée, mais il pose ses conditions dans les colonnes du "Figaro". Le Premier ministre devra être issu de nos rangs. Les LR sont en reconstruction avec comme chef de chantier, Laurent Wauquiez. 

Un accord avec le camp présidentiel, les LR ne sont pas fermés à l'idée. Le futur ex-patron impose ses conditions dans les colonnes du Figaro. Le parti en reconstruction pourrait connaître des changements profonds. Démonétisée, l'étiquette "Les Républicains" ne fait plus beaucoup rêver à droite. S'il venait à prendre la présidence du groupe à l'Assemblée nationale ce mercredi après-midi, Laurent Wauquiez en changerait le nom. 

Restructurer un mouvement en panne d'idées nouvelles et d'incarnation

Une manière pour le député de Haute-Loire d'ouvrir un nouveau chapitre, placé sous le signe de la clarté au sein du parti. Plusieurs cadres plaident également pour restructurer un mouvement en panne d'idées nouvelles et d'incarnation. Des fédérations moribondes aux instances jugées désuètes, comme le bureau politique où plus de 100 élus sont appelés à siéger.

 

Beaucoup appellent la droite à faire son inventaire. Et parmi les urgences figurent notamment celle de la cohérence idéologique. Il faut cesser d'être une auberge espagnole, s'agace un conseiller lassé par les aventures personnelles et les divisions sur la réforme des retraites. Quitte à resserrer les rangs, le parti cherche à retrouver son espace sur l'échiquier politique.

La nouvelle configuration de l'Assemblée nationale pourrait l'y aider. Entre une Macronie affaiblie et un Rassemblement national qui fait toujours l'objet d'un rejet majoritaire des Français.