Plus de 210 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives ont annoncé leur désistement mardi à 18 heures, dernière limite pour acter leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l'AFP. Majoritairement de gauche (127) ou du camp macroniste (81), ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Les Républicains ont également enregistré trois retraits.
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Le Parti socialiste, grand gagnant du côté du Nouveau Front populaire ?
Selon des récentes projections, La France insoumise devrait garder près de 75 députés, comme en 2022, ce qui signifie que Jean-Luc Mélenchon n'aurait aucun nouvel élu. Du côté des Verts, ils devraient passer de 23 à 30 parlementaires. Le grand gagnant de ces élections du côté du Nouveau Front populaire devrait être le Parti socialiste qui pourrait doubler son nombre de députés et obtenir environ 70 sièges. Une dizaine de communistes devraient être élus, mais ils sont trop peu nombreux pour former leur propre groupe.
Le PS dépasserait donc La France insoumise et deviendrait le premier groupe parlementaire de gauche. Ce nouveau rapport de force mettrait donc fin à la mainmise de Jean-Luc Mélenchon sur le Nouveau Front populaire. Forts de leur liberté retrouvée, certains socialistes, écologistes et communistes pourraient accepter l'offre d'Emmanuel Macron d'une coalition nationale.
"Trois mesures que je pose sur la table, c'est le retour d'un impôt sur la fortune, le référendum d'initiative citoyenne, le fait que les Français puissent avoir voix au chapitre plus régulièrement et l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans", déclare François Ruffin qui pose ses conditions. Les noms de Boris Vallaud et Valérie Rabault comme Premier ministre circulent déjà chez les socialistes.