L'alliance électorale conclue entre l'UDI et Les Républicains pour les législatives réserve au parti centriste 96 circonscriptions, dans lesquelles environ un tiers des candidats seront des femmes, selon le document de l'accord obtenu mercredi l'AFP.
"Difficile de trouver suffisamment de femmes". L'accord, validé mardi soir par le bureau exécutif de l'UDI, acte aussi 42 primaires avec des candidats LR. Ainsi, l'UDI ne respectera pas la loi sur la parité et subira des pénalités financières. Le parti est toutefois en progrès, puisque le groupe sortant ne compte que deux femmes, élues ultramarines, sur 28 députés, ratio le plus faible des groupes de l'Assemblée.
"Ce n'est pas de la mauvaise volonté mais c'est difficile de trouver suffisamment de femmes. Et on ne peut pas écarter les députés sortants parce qu'ils sont des hommes. C'est plus facile de respecter la parité pour un nouveau parti qui part de zéro, comme celui d'Emmanuel Macron", a-t-on souligné de source proche du groupe centriste.
Les députés sortants candidats. Les centristes gardent la main sur les circonscriptions de leurs députés sortants. La plupart d'entre eux se représentent, à l'instar du président du groupe actuel Philippe Vigier dans l'Eure-et-Loir, Charles de Courson dans la Marne ou encore Yves Jégo dans la Seine-et-Marne. Mais le président du parti, Jean-Christophe Lagarde, n'a pas encore fait son choix entre un nouveau mandat de député de Seine-Saint-Denis et sa mairie de Drancy, alors que va s'appliquer la loi non cumul.
Tout comme le député-maire de Valenciennes Laurent Degallaix, ou André Santini, député-maire d'Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Pour ce dernier, âgé de 76 ans, le ton de son intervention dans l'avant-dernière séance de questions au gouvernement de la législature donnait cependant le sentiment qu'il ne se représenterait pas.
Mardi, l'UDI a confirmé son alliance électorale avec Les Républicains tout en attendant des "initiatives" de la part de François Fillon.