Ce dimanche, une figure emblématique du parti des Républicains fait lui aussi sa rentrée politique. Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes va entreprendre l’ascension du Mont Mézenc dans le Massif central à la mi-journée et honore ainsi une tradition annuelle. Mais cette fois, cette rentrée politique se fera en toute discrétion, car le fondateur du club de réflexion "La droite sociale" n'a prévu ni discours, ni prise de parole devant la presse. Ces derniers mois, Laurent Wauquiez cultive en effet la discrétion et s’exprime publiquement avec parcimonie.
Et il compte bien poursuivre cette stratégie en cette rentrée, comme le prévient l'un de ses proches. "Cette ascension du Mont Mézenc sera avant tout un moment de convivialité avec les élus locaux et les militants". Il ne sera pas isolé pour autant puisque environ 500 personnes devraient l’accompagner dans cette randonnée. "Il a sa propre gestion du calendrier. 2027, c'est loin", analyse l’un de ses soutiens. "Il ne veut pas créer de lassitude dans l’opinion, sachant qu’il y aura une accélération dans la seconde partie du quinquennat."
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"Laurent n'est pas l'héritier de la Macronie"
Une méthode à l’opposé de celle de Gérald Darmanin, potentiel concurrent dans la future bataille de la présidentielle. "Chacun est dans son couloir. Laurent, lui, n’est pas l’héritier de la Macronie", estime en outre un stratège du camp Wauquiez. Reste que les mots de Nicolas Sarkozy à son sujet dans une récente interview au Parisien ne sont pas passés inaperçus. "Si vous voulez gagner Roland-Garros et que vous êtes en finale, ce n'est pas en jouant petit bras que vous réussirez", lançait l’ancien chef de l’État.
Mais Laurent Wauquiez veut choisir son moment pour sortir du bois et en attendant, il préfère prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré.