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Présidence des LR : la question algérienne s'invite au cœur de la bataille entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 2 min

Si Emmanuel Macron souhaite renouer le dialogue avec l'Algérie, la question algérienne devient aussi un terrain de rivalité au sein des Républicains. Laurent Wauquiez critique vivement la diplomatie du gouvernement, l'accusant de "soumission" et de manque de résultats, tandis que Bruno Retailleau reste optimiste concernant la libération de Boualem Sansal.

L'actualité politique française se tourne une nouvelle fois vers la question algérienne. Emmanuel Macron, malgré les tensions passées, a exprimé son souhait de renouer le dialogue avec l'Algérie, un enjeu qui s'invite désormais dans la compétition à la présidence des Républicains. Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, cherche à se positionner face à son rival Bruno Retailleau, en abordant des sujets brûlants liés à la diplomatie française avec l'Algérie.

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Ce matin, sur TF1, Laurent Wauquiez a exprimé son désaveu concernant la politique actuelle du gouvernement en matière de relations avec l'Algérie. Selon lui, la diplomatie menée par l'exécutif s'apparente à de la "soumission" et ne produit aucun résultat tangible. Pour Laurent Wauquiez, il est évident que la France doit adopter une approche plus ferme. "La seule chose qui marchera, c'est le rapport de force", a-t-il affirmé, pointant du doigt l'inefficacité de l’actuelle stratégie diplomatique.

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau reste optimiste quant à la possibilité de voir l’écrivain Boualem Sansal, actuellement emprisonné en Algérie, revenir en France. Cependant, son adversaire à la présidence des Républicains, n'a pas manqué de souligner que l'attitude actuelle du gouvernement français est insuffisante, accusant l'exécutif d'avoir "choisi de capituler" face à Alger.

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Pour Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et son équipe sont impuissants face aux exigences algériennes

L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a également rappelé que la France avait soumis à l'Algérie une liste de 60 individus jugés dangereux pour la sécurité nationale, mais que le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune n’avait toujours pas répondu favorablement. Une situation qui, pour Laurent Wauquiez, reflète l’impuissance du ministre de l'Intérieur et de son équipe face aux exigences algériennes. Selon un soutien de l'élu de Haute-Loire, le bras-de-fer ne peut pas s'arrêter là. Pour lui, cette libération, souhaitée par tous, ne soldera pas le dossier algérien. Cela ne serait pas rendre hommage à l'écrivain qui, pour l'instant, est toujours dans sa prison.

Cette situation pourrait peut-être avoir un impact sur la candidature de Bruno Retailleau, qui, malgré sa détermination, devra convaincre ses pairs qu'il peut faire face à cette impasse diplomatique. Dans l'entourage du locataire de la place Beauvau, si on reconnaît une mauvaise passe, un cadre maintient qu'ils restent très vigilants, notamment sur les questions migratoires.

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En parallèle, le ministre de l'Intérieur doit organiser une réunion avec les préfets et les consuls algériens dans les jours à venir pour faire avancer ce dossier sensible. La question algérienne continue donc de marquer les débats à l'approche des échéances politiques à venir, notamment dans la course à la présidence des Républicains.