La Guyane a entamé ce lundi matin une grève généralisée. Dans le plus grand département français d'Outre-mer, certaines personnes encagoulées ont protesté sur le mode de l'intimidation. "Je ne défends pas cette méthode mais je la comprends", a indiqué le présidente du Front national, lundi matin, lors de la matinale spéciale présidentielle d'Europe 1. "Ce sont des citoyens qui se sont constitués, le groupe des 500 frères. Ils n’en peuvent plus de voir que l’État ne remplit pas sa mission en Guyane."
"L'État détourne les yeux". "Ils sont submergés par l’immigration clandestine", a insisté Marine Le Pen. "La situation d'immigration clandestine massive en Guyane (...) est la cause d'une insécurité gravissime. La population ne peut plus vivre normalement. L’État détourne les yeux. Il faut que l’État reprenne pied."
"Poids migratoire". La candidate FN à la présidentielle pense qu'il "faut doubler le nombre de gendarmes en Guyane pour pouvoir rétablir la sécurité". "Il faut surtout arrêter toutes les pompes aspirantes de l'immigration qui fait qu'ils (les Guyanais) sont confrontés à ce poids migratoire. ils ne peuvent plus accéder correctement à la santé, à une école de qualité. Tout cela, c'est catastrophique", insiste Marine Le Pen.