Jean-Luc Mélenchon a assuré lundi que la France insoumise n'était en guerre "ni contre les médias, ni contre la justice, ni contre la police", mais qu'"une partie" de ces trois corporations étaient "en guerre" contre LFI dans le sillage du gouvernement.
"J'ai le droit, moi, de caractériser mes relations". "Nous ne sommes pas en guerre, ni contre les médias, ni contre la justice, ni contre la police. Mais par contre il y a une partie de la justice, de la police et des médias qui est en guerre contre nous parce que le gouvernement a décidé de nous mener cette guerre incroyable que vous avez sous les yeux", a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
"Quant à moi, maintenant, c'est ma vie privée qui parait-il est d'intérêt général parce que, disent plusieurs journaux, dans les procès verbaux, paraît-il, on déclarerait qu'il y avait quelqu'un chez moi à 7h du matin. Mais j'ai le droit, moi de caractériser mes relations", a également déclaré Jean-Luc Mélenchon.
Médiapart a évoqué une relation intime "de longue date" entre le député et Sophia Chikirou, directrice de la communication de sa dernière campagne présidentielle. Sophia Chikirou était entendue lundi à Nanterre dans l'enquête sur les comptes de campagne présidentielle de LFI. Elle est soupçonnée d'avoir, avec sa société Mediascop, surfacturé ses prestations auprès du candidat Mélenchon.
"Nous n'avons jamais surfacturé". "Tout cela n'est pas digne. Ce qu'on nous fait subir n'est pas digne, c'est de l'indignité voulue pour salir, pour faire craquer, pour abaisser les gens, les humilier autant qu'on peut parce que enfin, toute la caste hurle de joie", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.
"Nous n'avons jamais surfacturé. Ceux qui le disent sont des menteurs", a assuré le député des Bouches-du-Rhône.
"Ils (les médias, NDLR) disent : vous avez fait des surfacturations, c'est à partir de là qu'ils montent tout leur roman. Il y a eu des surfacturations, elles ont été faites par la société Mediascop principalement --il y a d'autres accusations-- et j'en aurais bénéficié parce que nous aurions un lien personnel. Mais tout cela doit avoir une trace quelque part non ?", a-t-il développé.
"Ils n'ont même pas fait le minimum du travail, c'est-à-dire comparer les factures sur les mêmes prestations. C'est très facile, il suffit de comparer les factures d'Emmanuel Macron, de Benoît Hamon, de François Fillon et les miennes, et comme ça vous savez tout de suite combien valent les choses. Parce qu'il y a un prix du marché. C'est pas la peine de parler tout le temps du marché et de ne pas s'y référer quand par hasard il sert à quelque chose."