Alain Millot, le maire socialiste de Dijon et président du Grand Dijon, est mort lundi matin à l’âge de 63 ans. L’homme politique était atteint d’un cancer comme il l’avait annoncé publiquement en octobre dernier. Il avait néanmoins continué à exercer son mandat. Cet ancien éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) avait succédé au ministre du Travail, François Rebsamen, à la mairie de Dijon en 2014, après en avoir été son premier adjoint pendant 13 ans.
"Madame Chantal Millot sa femme, ses enfants, ses petits-enfants, ses frères, ses belles-soeurs et sa maman ont la douleur de vous faire part du décès de Alain Millot, survenu ce matin au terme d'un long combat contre la maladie", ont annoncé lundi ses proches dans un communiqué.
"C'était un humaniste et un homme bon", confie François Rebsamen. Le conseil municipal de Dijon a adressé "ses premières pensées" et "ses plus sincères condoléances" à "toute (la) famille" de l'édile. François Rebsamen a estimé pour sa part que "les lumières de la ville se sont éteintes trop vite pour Alain Millot", son "ami et compagnon de route", qui a été "pendant plus de 20 ans un soutien fidèle et indéfectible". "J'ai apprécié au quotidien ses qualités humaines, son écoute, sa gentillesse. C'était un humaniste et un homme bon", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les lumières de la ville se sont éteintes trop vite pour Alain Millot et c’est avec une infinie tristesse que j’apprends la mort de mon ami
— François Rebsamen (@frebsamen) 27 Juillet 2015
"Grande tristesse en apprenant le décès d'Alain Millot, un homme droit et sympathique qui aimait sa ville et les Dijonnais", pouvait-on lire en milieu de journée sur le compte Twitter du président UDI du conseil général de Côte-d'Or, François Sauvadet.
Grande tristesse en apprenant le décès d'Alain MILLOT, un homme droit et sympathique qui aimait sa ville et les Dijonnais.
— François SAUVADET (@sauvadet) 27 Juillet 2015