Le Rassemblement national, un parti comme les autres ? Pour Sébastien Chenu, cela ne fait aucun doute. "Nous ne sommes pas élus pour tout casser, pour bloquer la machine", a-t-il ainsi assuré ce mardi matin sur Europe 1. Au micro de Thierry Dagiral, le vice-président de l'Assemblée nationale a expliqué que sa formation politique se souciait avant tout du bien-être et des préoccupations des Français.
"Les députés du RN respectent les institutions"
"Nous ne sommes pas d'extrême gauche. Nos électeurs nous ont donné une mission : porter des idées, travailler sur le pouvoir d'achat, lutter contre la retraite à 65 ans voulu par Emmanuel Macron, dénoncer les politiques migratoires, faire des propositions à chaque fois. Et bien c'est ce qu'on va faire", explique Sébastien Chenu.
Le vice-président de l'Assemblée nationale veut lutter contre l'idée selon laquelle les députés du Rassemblement national ne seraient pas "fréquentables". "Les députés du Rassemblement national respectent les institutions dans lesquelles ils évoluent. Ils les respectent par rapport à ceux qui les ont précédés, des éminents parlementaires, mais aussi par rapport aux millions de voix qu'ils représentent, ces millions de voix de Français qui demandent à être entendues. Ils ne demandent pas à ce qu'on se roule par terre, à ce qu'on arrive en dansant. Où est-ce qu'on maltraite l'institution?", interroge-t-il.
Le député RN déplore par ailleurs les propos d'Olivier Véran, qui a déclaré que la présence de députés RN dans l'hémicycle lui "tordait le bide". "Olivier Véran, c'est un vieux socialiste des années 80 qui est resté perché. Tout le monde en prend pour son grade. C'est totalement ridicule. Ce qui est moins ridicule, c'est quand j'entends quelqu'un comme Darmanin qui dit que nous sommes des ennemis. Ces propos sont graves".