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Nouveau gouvernement : Gabriel Attal dit vouloir tendre la main aux socialistes

Alexis Delafontaine // Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min

Après la censure de Michel Barnier ce mercredi, l'Assemblée nationale tente de redessiner les alliances. Gabriel Attal, ancien socialiste et chef de file des macronistes, prétend tendre la main à ses anciens collègues pour les ramener vers le bloc central.

Après la censure de Michel Barnier, ce mercredi par l'Assemblée nationale, l'heure est à la formation d'un nouveau gouvernement et à de nouvelles alliances au sein de l'hémicycle. Le chef de file des macronistes Gabriel Attal milite pour constituer un bloc élargi qui irait des Républicains au Parti socialiste. L'exclusion des insoumis de Jean-Luc Mélenchon de cette alliance, renforce la division au sein du Nouveau Front populaire sur la réponse à donner. 

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"La fin du Nouveau Front populaire"

Le Parti socialiste souhaite ardemment revenir au sein du gouvernement. Et pour cela, il doit accepter la main tendue de Gabriel Attal et plaider pour un accord de non censure. En contrepartie, les socialistes font des concessions symboliques comme le rejet de la candidature de Lucie Castets à Matignon ou le report de l'abrogation de la réforme des retraites.

Ce jeudi matin, le Premier secrétaire du PS Oliver a appelé Emmanuel Macron à prendre ses responsabilités. Il a demandé que le président "appelle l'ensemble des chefs de parti et qu'il puisse avoir avec eux une discussion pour trouver les conditions dans lesquelles ce pays peut être valablement gouverné". 

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De son côté la France insoumise voit tout ceci comme une trahison et plaide pour la démission du chef de l'État. En coulisses, Jean-Luc Mélenchon pense pouvoir profiter de l'instabilité politique pour imposer sa candidature au reste de la gauche. Une position qui isole davantage la LFI, étant donné qu'écologistes et communistes se rangent derrière le parti de la rose. "Si cet accord de non censure voit le jour, c'est la fin du Nouveau Front populaire", conclut un député insoumis.

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