La Nupes a fêté son année d'existence alors que le Conseil constitutionnel a une nouvelle fois rejeté leur demande de référendum d'initiative partagée. Décidés à se relever rapidement, les socialistes, communistes, verts et insoumis ont pourtant bien du mal à se mettre d'accord sur la méthode des objectifs. Alors que Jean-Luc Mélenchon a annoncé "l'acte II" de l'histoire de la Nupes, les objectifs de La France insoumise sont clairs : la discussion.
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Les élections européennes de 2024 en cible
"Nous voulons que l'acte II de la Nupes se concrétise aujourd'hui par toute une série de choses. Par la création de caps de discussion, c'est l'Agora. Et puis ce sont des rendez-vous électoraux, les européennes" en premier lieu, explique le député LFI Paul Vannier, au micro d'Europe 1. Néanmoins, cette conception du futur est reçue sans enthousiasme par le reste de la gauche, lassée par l'hégémonie des Insoumis.
Alors que la lutte contre la réforme des retraites s'essouffle et que la manifestation du 6 juin prochain est encore loin, le nouveau cap de 2024 et d'une liste commune aux européennes divise. La chef de file des Verts, Marine Tondelier, refuse même en bloc. Un acte qui semble flou alors que les socialistes sont divisés entre les pro et contre Nupes. De leur côté, les communistes qualifient l'union des gauches d'échec et la jugent dépassée.
L'objectif de la gauche est donc de trouver un équilibre et un objectif commun pour la suite. Un défi qui serait quasiment impossible puisque les groupes pensent déjà au choix d'un candidat unique pour l'élection de 2027.