"Il y a une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes avec Molenbeek". Ces propos, tenus par Patrick Kanner lors du Grand Rendez-vous d'Europe 1, ont suscité une tonne de réactions, à gauche comme à droite. François Fillon, candidat à la primaire pour 2017, en a remis une couche samedi en estimant qu'il y avait en France des "Molenbeek", "c'est-à-dire des concentrés explosifs de trafiquants, de replis identitaires, d'entrisme salafiste, de chômage", en référence aux propos du ministre de la Ville.
"Il est temps d'assumer fermement la République partout et pour tous". "Moi, je n'ai pas attendu d'entendre parler de Molenbeek, pour dire que notre patrie doit être soudée et protégée. Des Molenbeek sur notre territoire ? Oui, cela existe chez nous, et il est temps d'assumer fermement la République partout et pour tous", a affirmé l'ancien Premier ministre et actuel député de Paris, devant un millier de ses relais parlementaires et locaux, réunis à Paris.
"Dans bien des cités, les familles n'en peuvent plus : elles demandent de l'ordre, de l'éducation, du travail pour les enfants. Ces familles, je parlerai pour elles et je réformerai pour elles", a promis ce candidat à la primaire de la droite en vue de la présidentielle.