Son annonce était attendue, elle est désormais officielle. L'ancien ministre socialiste du Redressement productif Arnaud Montebourg a déclaré samedi depuis sa ville natale de Clamecy (Nièvre) sa candidature à l'élection présidentielle.
"Je suis venu pour éviter à la France la douleur d’un deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron ou le danger d’un premier quinquennat de Marine Le Pen", a clamé l'entrepreneur de 58 ans devant plusieurs centaines de partisans réunis dans la mairie de Clamecy. "C'est pour cette tâche difficile mais magnifique, audacieuse mais nécessaire et pour cette tâche seulement que j'ai décidé de présenter aujourd'hui aux Français ma candidature à la présidence de la République".
Une "remontada" industrielle, démocratique et économique
Arnaud Montebourg a déjà été candidat à deux primaires du Parti socialiste, en 2012 et 2017. Il était arrivé deux fois troisième, à chaque fois avec un score de 17%. Il se présente aujourd'hui sans l'appui du PS et promet, à travers sa campagne, la "remontada" de la France. Sa candidature vient s'ajouter à de nombreuses autres à gauche, de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon à celle, probable, de la socialiste Anne Hidalgo en passant par le candidat issu de la primaire écologiste.
Qu’est-ce que La Remontada ?
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) September 4, 2021
En quoi consiste-t-elle ?
C’est un projet de grande envergure, sérieux et méthodique de reconstruction de notre pays dans tous les secteurs de son effondrement.
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Dans son discours, l'ancien socialiste, chantre du "made in France", a insisté sur la nécessité de protéger le pays de la mondialisation sauvage. Il a notamment promis la nationalisation des sociétés d'autoroute et une "revalorisation significative" des bas salaires dans le public et le privé.