Pancarte accrochée au cou et parapluie tapissé de cartes électorales au dessus de la tête, Salim arpente les rues étudiantes de Paris. Il fait la promotion de l'abstention. Mais la démarche de ce gilet jaune peine à convaincre la plupart des jeunes d'aller voter. "Évidemment que je vais voter", assure à Europe 1 Romain, 21 ans, étudiant en licence d'économie.
"Ce n'est pas un choix de dernière minute"
"C'est mon premier vote, donc je pense que, justement, les premières élections auxquelles on participe, sont celles qui nous marquent le plus. Cette campagne, je l'ai suivie depuis un mois et demi. Pour moi, ce n'est pas un choix de dernière minute. Je pense que changer d'avis quelques jours, voire quelques heures avant les élections signifie qu'il n'y a aucune conviction concrète derrière", estime-t-il.
S'informer au maximum avant le vote
Ce n'est pas une question de conviction pour Clara, étudiante en prépa hypokhâgne. À 19 ans, elle donnera aussi sa voix pour la première fois. Et avant de se décider, elle veut s'informer au maximum. "Je pense que samedi je vais regarder des débats et un petit peu plus me renseigner pour fixer mon choix. Mais j'aimerais quand même avoir un temps de documentation avant de faire un choix hâtif".