Jean-Luc Mélenchon tient ce dimanche son premier meeting à La Défense appelé "L’Union populaire". Le candidat de La France insoumise à la présidence de la République lance son grand mouvement : une maison commune destinée à abriter des personnalités de gauche au-delà de sa propre famille politique. En ce sens, il entend s'affirmer comme le grand leader de la gauche française.
Sa mission ce dimanche est en effet une vraie démonstration de force. Et le candidat insoumis l'assume : "On veut montrer qu’on est là, il n’y a pas que Zemmour". Une allusion directe au meeting de son opposant qui se tient également ce dimanche à seulement 20 km de là. Mais le tribun de gauche ne s’en prend pas seulement à la droite. Il entend également démontrer que dans son camp, seul lui est capable de réunir plus de 3.000 personnes.
Capter le vote utile
Jean-Luc Mélenchon veut le faire savoir, son entourage attaque. "Hidalgo n’a pas réussi à réunir plus de 100 personnes dès sa tournée en province… Et Jadot n’a pas encore organisé un seul meeting". La stratégie de chacun à gauche est claire : pas de primaire, mais les sondages pour départager les candidats. Mélenchon en est bien conscient, crédité aujourd’hui à 10% il doit rester en tête à gauche afin de capter le vote utile lors du premier tour de la présidentielle.
Une performance qu'il a déjà réussie en 2017, lorsqu'il avait rassemblé 20% des votants, même si ce résultat avait été trop insuffisant à l’époque pour se qualifier au second tour. Mais le leader des Insoumis en est persuadé, "c’est un trou de souris, mais ce sera suffisant en 2022".