La primaire de la droite est à peine terminée que commence déjà celle de la gauche. La période d’inscription à la primaire ouvre aujourd'hui. Et les prétendants ont jusqu’au 15 décembre pour déposer officiellement leur candidature auprès de la Haute autorité de la primaire. Alors profitons-en pour faire le point. Quelles sont les règles et qui est déjà sur la ligne de départ ?
Hollande sera-t-il candidat ? Une question trotte dans toutes les têtes socialistes : François Hollande sera-t-il candidat à sa propre succession ? Et le sera-t-il à travers la primaire ? Personne n’est capable à ce jour de l'affirmer. Le Président répondra dans les jours qui viennent.
Six candidats déclarés. A ce stade, et sans l'officialisation de la candidature du chef de l'Etat, les candidats déclarés sont sept. Outre les quatre socialistes Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann et Gérard Filoche, figure Pierre Larrouturou, fondateur du Parti Nouvelle donne. Ils devront réunir des parrainages pour pouvoir officialiser leur candidature selon plusieurs modalités au choix. Soit ils arrivent à réunir la signature de 5% des parlementaires, soit ils peuvent avoir comme soutien 5% des maires socialistes de villes de plus de 10.000 habitants. Gérard Filoche connaît quelques difficultés pour recueillir ces signatures. Il a même saisi mercredi la Haute autorité de la primaire, estimant qu'on lui met des bâtons dans les roues.
En revanche, pas besoin de parrainages pour les candidats issus des partis associés : François de Rugy pour le parti écologiste et Jean-Luc Bennahmias, pour l’Union des démocrates et des écologistes, seront d’office sur la ligne de départ.
Qui aura le droit de voter ? Pourront voter tous les Français inscrits sur les listes électorales. Les mineurs qui seront en âge de voter en mai 2017 auront aussi le droit de participer, ainsi que les adhérents aux partis organisateurs, même s’ils sont étrangers.
Un euro pour voter. Les deux tours de cette primaire se tiendront les 22 et 29 janvier prochain. Il faudra s’acquitter de la somme d’1 euro pour pouvoir voter. Deux fois moins cher que pour la primaire de la droite.