La candidate du Rassemblement national sort l’arme de l’ironie pour réagir au soutien de Guillaume Peltier à Éric Zemmour. Selon Marine Le Pen : "Là où Peltier passe, les campagnes trépassent." Et de poursuivre qu'"il a soutenu Mégret, de Villiers, Sarkozy en 2012, Bertrand, puis Ciotti au second tour de la primaire", selon elle "Éric Zemmour doit croiser les doigts" car elle n’est pas sûre qu’il arrive "à survivre à la malédiction Peltier". En petit comité dans un hôtel de Perpignan, Marine Le Pen a confié que le député du Loir-et-Cher a même frappé à sa porte, mais qu’elle ne l’a pas ouverte.
Guillaume Peltier exclu des Républicains
Du côté des Républicains, ce départ est très commenté. Guillaume Peltier en était le numéro 2. Il a perdu sa vice-présidence il y a quelques semaines, après avoir affirmé ne pas être insensible au discours d’Éric Zemmour lors de son meeting de Villepinte. Christian Jacob, le patron du parti a réagi dans la foulée de l’annonce : "Par sa décision, il est de fait exclu du parti." Éric Ciotti lui s’est dit très déçu et déclare même qu’il commet une faute lourde.
"Un tournant" pour Éric Zemmour
Du côté d’Éric Zemmour, on salue un tournant dans la campagne. Ce soutien de Guillaume Peltier symbolise la volonté de rassemblement du candidat dans l’optique de l’union des droites. Il en a profité pour appeler "tous ceux qui veulent que la droite reste la droite" à le rejoindre et nommera le désormais ex-LR porte-parole du parti Reconquête demain.