1:20
  • Copié
Ugo Pascolo , modifié à
Invité du grand journal du soir d'Europe 1 jeudi, le secrétaire d'État Olivier Dussopt a réaffirmé la volonté du gouvernement de tendre vers un système universel des retraites, tout en désignant quelques catégories de fonctionnaires qui bénéficieront d'un dispositif particulier.
INTERVIEW

C'est un dossier sur lequel Emmanuel Macron n'a pas le droit à l'erreur, et il a décidé de le porter en personne. Le président est à Rodez jeudi soir pour lancer la consultation sur la réforme des retraites, prévue jusqu'à la fin de l'année. Mais pour les fonctionnaires, la consultation avait quelques heures d'avance, puisque, dès ce jeudi matin, Jean-Paul Delevoye et le secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Action et des Comptes publics Olivier Dussopt, ont présenté la future réforme lors d'un conseil commun de la fonction publique

Certaines catégories auront des droits particuliers

Invité du grand journal du soir d'Europe 1, ce dernier a tout d'abord réaffirmé qu'il faut "trouver des solutions pour aller vers un système universel". Ainsi, les fonctionnaires ne verront plus leur pension calculée sur les six derniers mois de leur carrière, mais sur les 25 meilleures années. Le secrétaire d'État a ouvert la porte à un système différencié à certaines catégories de fonctionnaires. "Tous les Français comprennent que lorsqu'on est militaire, pompier, gendarme, policier, ou autre, on est confronté à un certain nombre de risques, […] ce type de métier nécessite de partir un peu plus tôt [à la retraite]", explique le secrétaire d'État au micro d'Europe 1. "Ce sont des métiers usant qui nécessitent souvent une bonne condition physique, que l'on a plus facilement jeune qu'un peu plus âgé".

Loin de la promesse de campagne d'Emmanuel Macron "qu'un euro cotisé vaudra la même chose pour tout le monde", le secrétaire d'État l'affirme : "Ces agents resteront dans la catégorie active avec des droits spécifiques". Concrètement, ils pourront donc continuer à partir plus tôt à la retraite.