Lutte Ouvrière (LO) a qualifié mardi la réforme du code du travail d'"attaque frontale contre le monde du travail", dans un communiqué détaillant les "mesures anti-ouvrières de l'été". "Ce gouvernement prépare sa réforme du code du travail. Son contenu précis sera révélé fin août et les ordonnances qui la rendront effective seront publiées fin septembre. Mais la loi qui encadre tout cela est déjà passée au Parlement et les informations distillées au compte-gouttes par le gouvernement ne laissent aucun doute : il s'agit d'une attaque frontale contre le monde du travail", affirme LO.
Ce parti d'extrême gauche a critiqué Muriel Pénicaud, reprenant à son compte les accusations du journal L'Humanité, selon lequel la ministre du Travail, alors DRH chez Danone, avait réalisé en avril 2013 une plus-value de 1,13 million d'euros, après un plan de 900 départs volontaires.
La baisse des APL également dans le viseur de LO. LO a également critiqué la baisse de cinq euros de l'aide au logement annoncée par le gouvernement, "une mesure anti-ouvrière de plus", qui concerne "les ménages les plus pauvres". Le parti revient aussi sur la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire - annoncée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire - et dénonce "un coup de communication de Macron lui permettant de faire l'unanimité autour de lui".