Marion Maréchal-Le Pen, candidate aux élections régionales en Paca, a indiqué vendredi vouloir "poursuivre l'héritage de Jean-Marie Le Pen", dont le sud-est est le fief électoral, lors d'un point de presse à Marseille à la veille de l'université d'été du Front national.
"Un soutien dans cette campagne". D'après la nièce de Marine Le Pen, il est "malheureux de voir des initiatives sous la bannière de la revanche, de la contestation, se dresser. Jean-Marie Le Pen ne donnera pas suite à ces initiatives d'ordre personnel, j'en suis convaincue, il sera un soutien de cette campagne", a-t-elle encore dit. Le fondateur du FN a un temps agité l'hypothèse d'être candidat aux élections régionales contre sa petite-fille en Paca, mais il semble depuis y avoir renoncé.
Assaillie de questions sur le sujet, Marion Maréchal-Le Pen a répété qu'à son goût l'exclusion du FN de Jean-Marie Pen le 20 août n'était "pas la solution la plus adéquate". Elle aurait préféré la "solution démocratique, le peuple du congrès, des militants, ça me paraissait la solution la plus légitime, la plus incontestable". Mais, a-t-elle tempéré, "je ne suis pas à la place de Marine Le Pen, je n'ai pas les responsabilités qui sont les siennes, tout ce que je veux c'est qu'il n'y ait pas de parasitage de la campagne".
"Dommage qu'il vienne" à l'université d'été. Craint-elle des troubles pour samedi, début de l'Université d'été du FN, où Jean-Marie Le Pen pourrait s'inviter ? "Ce serait dommage qu'(il) vienne (...). Nos militants sont responsables, ne veulent pas nuire d'une manière ou d'une autre à la campagne. Tout le monde fera en sorte que ça se passe sereinement, Jean-Marie Le Pen lui-même veut que ça se passe sereinement."