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Louise Sallé, édité par Loane Nader / Crédits photo : Emmanuel DUNAND / AFP
À quelques jours de la rentrée, le ministre de l'Éducation Gabriel Attal s'est exprimé devant 12.000 proviseurs de collège et lycée ce mardi. Si le sujet de l'abaya n'a pas été évoqué, le ministre a tout de même admis qu'une simple interdiction ne résolvait pas le fond. Quelles ont été les annonces faites aux chefs d'établissement ?

Ce mardi, le ministre de l'Éducation Gabriel Attal se prononçait devant 12.000 proviseurs de collège et lycée en vue de la rentrée scolaire arrivant à grands pas. Ce format inédit n'était pas pour déplaire aux interlocuteurs du membre du gouvernement, car tous ses prédécesseurs ne le faisaient qu'aux recteurs. 

Ils étaient donc des milliers à se réunir face à un Gabriel Attal sans cravate. "Ça faisait très causerie du soir au coin du feu", décrit d'ailleurs une cheffe d'établissement. Le sujet des nouvelles missions demandées aux enseignants a cependant déçu. Aucune réponse claire sur la faisabilité technique des remplacements, qui doivent être systématiques, n'a été donnée. 

Pas de nouvelle annonce sur l'abaya

Les heures de soutien en maths, en français ainsi que l'aide aux devoirs ont aussi été écartées alors qu'ils représentent de véritables casse-têtes pour les emplois du temps au collège. Sur le bac, l'objectif était de rassurer en promettant une publication rapide du calendrier des examens. Mais rien n'a été dit au sujet des abayas, la note de service qui doit préciser les conditions concrètes de son interdiction n'étant toujours pas finalisée. 

Enfin, le ministre a admis que l'interdiction ne résolvait pas le fond du problème. Plus de moyens doivent être déployés sur le terrain pour faire comprendre aux élèves ce qu'est la laïcité