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Retraites : après le diagnostic de la Cour des comptes, les syndicats veulent «passer aux choses sérieuses»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Europe 1 Soir

Aurélien Fleurot

La leader de la CGT, Sophie Binet, a réaffirmé jeudi sa volonté d'abroger la réforme des retraites de 2023, dans le cadre des négociations entre partenaires sociaux sur le sujet. Une mesure qui coûterait "10 milliards d'euros à horizon 2030", un chiffre "tout à fait soutenable", selon elle.

Dans le cadre des négociations entre partenaires sociaux sur les retraites, "l'objectif de la CGT, c'est d'abroger" la réforme de 2023, ce qui coûterait "10 milliards d'euros à horizon 2030", un chiffre "tout à fait soutenable", a estimé jeudi la leader de la CGT Sophie Binet.

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Dans son rapport commandé par Matignon et publié jeudi matin, la Cour des Comptes "offre un démenti cinglant aux chiffres farfelus qui avaient été retenus par le Premier ministre" sur le déficit des retraites, et souligne qu'il "n'y a pas de déficit caché", a-t-elle lancé, au sortir d'une réunion de présentation de ce rapport, animée par le Premier président de la Cour, Pierre Moscovici.

Les syndicats veulent passer "aux choses sérieuses"

"L'histoire du budget du déficit caché est écartée. J'ai envie de vous dire : passons aux choses sérieuses", a lancé la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, à la sortie d'une réunion où lui ont été présentées, ainsi qu'à l'ensemble des partenaires sociaux, les conclusions d'une mission de la Cour des comptes sur le financement du système de retraites.

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"Il faut du sang froid quand il s'agit des retraites", a mis en avant Marylise Léon, alors que va débuter une séquence de négociations entre partenaires sociaux. Pour la secrétaire générale du premier syndicat français, la réforme de 2023 qui a porté l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et devait "résoudre tous les problèmes", était "du pipeau".

Toujours désireuse "d'un bougé sur l'âge", Marylise Léon a jugé que la "boussole" de la CFDT était d'"obtenir des choses concrètes" en insistant sur l'emploi des seniors. Sur le financement du système, la syndicaliste a jugé que le "problème, c'est les recettes".