Richard Ferrand (LREM) s'est félicité vendredi d'avoir été "lavé de tout soupçon", après le classement sans suite de l'enquête le visant dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne, estimant dans un entretien au Figaro être "désormais plus libre de parler à nouveau".
"Plus libre de parler à nouveau." "La justice a enquêté, la justice a tranché : je suis innocent de la moindre infraction, et lavé de tout soupçon", a affirmé le chef de file des députés du groupe de la majorité, se disant "désormais plus libre de parler à nouveau de l'avenir de notre pays".
"Douleur intime." L'élu du Finistère a dans la foulée envoyé un communiqué titré "Mon innocence confirmée", dans lequel il plaide pour que l'affaire "interroge tous les auteurs de jugements à l'emporte-pièce qui ne mesurent pas les dégâts humains qu'ils créent". "Avec les député(es) de La République en Marche, nous allons désormais pouvoir nous consacrer exclusivement à l'avenir de notre pays", ajoute cet allié de la première heure d'Emmanuel Macron. "J'ai vécu une épreuve que je ne souhaite à personne", glisse le député dans le Figaro, disant avoir "tout subi", notamment "les unes de certains journaux, les commentaires infamants et calomnieux (...) et la douleur intime d'être présenté comme un homme malhonnête et insincère".
Un retour en grâce au gouvernement ? Interrogé sur sa volonté de revenir au gouvernement, l'ex-ministre éphémère de la Cohésion des territoires répond qu'il ne "cour(ait) après rien", indiquant aussi ne pas être candidat à la présidence d'En marche!. Quant à sa gestion du groupe à l'Assemblée, qui a fait l'objet de critiques, des élus de l'opposition épinglant notamment sa présence "intermittente", Richard Ferrand rétorque que "forcément" quand "on découvre une nouvelle fonction, on donne l'impression de tâtonner". Reconnaissant s'être "moins exposé médiatiquement", il met en avant le "bon" résultat du groupe en matière de "production législative".