Union européenne : Stéphane Séjourné hérite d'un portefeuille clé à l'industrie au sein de la nouvelle Commission
Le Français Thierry Breton a claqué la porte de la Commission européenne lundi, se disant désavoué par la présidente Ursula von der Leyen. De son côté, Stéphane Séjourné, proche d'Emmanuel Macron, hérite d'un portefeuille clé à l'industrie au sein de la nouvelle Commission européenne, ce qui n'est pas sans conséquences pour les tractations autour de la création d'un nouveau gouvernement.
Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, proche d'Emmanuel Macron , prendra la tête d'un portefeuille clé à la stratégie industrielle au sein de la nouvelle Commission européenne, a annoncé mardi la présidente Ursula von der Leyen. Cette décision intervient après la fracassante démission de Thierry Breton , ancien commissaire européen au Marché intérieur et proche de Michel Barnier.
La confiance d'Ursula von der Leyen
Thierry Breton paye à la fois sa brouille avec Ursula von der Leyen et le changement de pied spectaculaire d'Emmanuel Macron. Il y a moins de deux mois, le chef de l'Etat avait demandé à la présidente de la Commission européenne de reconduire Thierry Breton.
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Mais désormais, il soutient Stéphane Séjourné, qui s'est finalement imposé car il fallait une personnalité qui ait la confiance d'Ursula von der Leyen, résume-t-on dans l'entourage du président.
Thierry Breton à l'économie ?
En propulsant l'un de ses fidèles, Emmanuel Macron envoie un signal : l'Europe reste son domaine réservé. Certains se demandent d'ailleurs pourquoi le Premier ministre ne s'est pas opposé à ce choix.
En contrepartie, aurait-il passé un accord avec le chef de l'État ? Un poids lourd du camp présidentiel explique que Michel Barnier pourrait se satisfaire du départ de Stéphane Séjourné vers Bruxelles car il libère dans le même temps le poste de ministre des Affaires étrangères, qu'il souhaitait pourtant conserver.
Thierry Breton, réputé proche du Premier ministre, pourrait, lui, rebondir au gouvernement puisqu'il fait partie des noms cités pour prendre le Ministère de l'économie.
