Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et les ministres italiens se donnent deux mois pour résoudre le dossier STX et lancer une coopération navale commune civile et militaire. Invité d'Europe 1 mercredi matin, le sénateur Les Républicains de Vendée Bruno Retailleau ne veut pas que Fincantieri "ait la majorité".
"50-50, c'est la limite haute". Emmanuel Macron a décidé de rouvrir le dossier et de réviser le pacte d'actionnaires, en proposant à l'Italie un accord 50-50, ce que Rome refuse en réclamant la majorité absolue du capital du chantier français. "Pour nous, il n'est pas acceptable que Fincantieri ait la majorité", a considéré Bruno Retailleau sur Europe 1. "Donc, 50-50, c'est la limite haute", a-t-il expliqué avant de demander l'entrée dans le capital de STX des PME sous-traitantes.
"Les Italiens savent compter". "Je considère que Fincantieri peut acquérir son principal concurrent en France pour une bouchée de pain", a-t-il estimé. "Franchement, 50%, c'est un peu plus de 50 millions d'euros. C'est rien du tout (…) 60 millions par rapport à un carnet de commandes de 12 milliards, les Italiens savent compter et ils accepteront, même à 50-50."