La mise en examen, mardi soir, de Nicolas Sarkozy pour dépassement illégal des comptes de campagne de 2012 est-elle une surprise ? Pas pour David-Xavier Weiss. "Nicolas Sarkozy s'y attendait", a assuré le maire adjoint Les Républicains de Levallois-Perret. Pour l'édile, la décision des juges d'instruction du pôle financier est en effet "la suite logique de ce qui s'est passé" en 2013, lorsque "le Conseil constitutionnel a reconnu que les comptes de campagne avaient été dépassés".
"Pas un fait nouveau". A l'époque en effet, les Sages avaient confirmé le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. "Le dépassement des comptes de campagne n'est pas un fait nouveau", a donc estimé David-Xavier Weiss. "Dans l'affaire Bygmalion sur les fausses facturations, Nicolas Sarkozy a été placé sous le statut de témoin assisté. Il n'a pas été mis en examen", a-t-il poursuivi. De fait, les proches de l'ancien président se sont félicités, dès mardi soir, que la mise en examen ne concerne les motifs ni d'escroquerie, ni de faux et usage de faux.