Ils forment une équipe de cinq médecins et cinq infirmières. L'équipe du dispositif Pallidom se rend chez les patients en fin de vie qui ne veulent pas se faire hospitaliser. Monsieur Cavallier guide le médecin et l'infirmière vers la chambre de sa femme, Elisabeth, 75 ans. "Comment vous-sentez vous ?", lui demande le médecin. "J'ai souvent envie de dormir", répond-elle faiblement.
Atteinte d'un cancer de l'ovaire et de la maladie d'Alzheimer, les soins palliatifs sont mis en place. Le tout dans le confort de son lit avec vue sur la cathédrale Notre Dame. "Je suis infirmière. Là, je suis en train de préparer tous les soins que je dois faire pour la patiente des corticoïdes, un anticoagulant. Je prépare une pompe à morphine."
Les soins à domicile facilitent l'accès aux proches
Pour son mari Bernard, cette prise en charge en urgence à domicile est un vrai soulagement. "On a eu la chance, en fait, de passer par "Pallidom" parce que sinon, aujourd'hui, on serait encore à l'hôpital", confie-t-il à Europe 1. "Et puis, beaucoup de petits enfants aiment venir aussi la voir. Puis des fois, je dors un peu à côté d'elle aussi."
Le docteur Clément Leclerc, responsable de l'unité Pallidom, rappelle le rôle du dispositif. "On ne fait pas que soulager les douleurs, on met des antibiotiques. S'il y a une pneumonie, on essaie de traiter de manière curative le problème qui entraîne l'inconfort." Les médecins de Pallidom ont pu stabiliser l'état de santé de la patiente. Une équipe classique d'hospitalisation à domicile va maintenant prendre le relais.