Gâteaux, lait aromatisé, sucrerie... On le sait, ces produits ne sont pas forcément bons pour la santé, en particulier pour le cœur. Il est souvent difficile de décrypter les étiquettes et de s'y retrouver tant il y a de stabilisants, reconnaissables sur les étiquettes avec la lettre "E". Ils sont pointés du doigt par les chercheurs français de l'Inserm, qui viennent de publier une étude dans la revue médicale BMJ.
Pépito, Mister Freeze goût framboise, ou encore crème chantilly Bridelice... Tous ces produits très prisés des Français ont un point commun, ils contiennent les fameux additifs problématiques dans cette étude. Problématiques, car ces chercheurs ont montré qu’une consommation régulière des aliments industriels qui en contiennent est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires comme l’infarctus ou l’AVC. Pour autant, il est difficile de définir une dose à ne pas dépasser dans notre assiette.
Consommer des produits bruts
"On trouve ces émulsifiants dans des produits qui sont très divers avec des doses par produit selon les marques qui sont là aussi extrêmement diverses donc ces résultats-là amène à la prudence", explique Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm. "Finalement, ça ne fait que renforcer le message officiel qui dit dans la mesure du possible, d'essayer de limiter notre consommation d'aliments dits ultra-transformés. Cuisiner maison au quotidien est un principe de précaution qui semble sage d'appliquer", conseille la chercheure.
Alors ces résultats doivent inciter les consommateurs à faire plus attention aux listes d’ingrédients sur les emballages, à la recherche des fameux additifs commençant par "E.". En Europe, 30 à 60 % des aliments consommés par les adultes sont ultra-transformés.