Alerte à la pollution ! Les particules fines sont de retour sur une large moitié nord de l’Hexagone en ce début de semaine. Des restrictions de circulation ont été données à Paris, Lyon ou encore Grenoble pour limiter la propagation des particules fines. Invisibles, ces dernières sont nuisibles pour l’organisme et peuvent provoquer de graves maladies pulmonaires et cardiovasculaires. Europe1.fr a compilé quelques pistes pour limiter les risques d’exposition à ces particules fines.
- Porter un masque ?
Contrairement aux idées reçues, le port d’un masque n’est pas utile. Les particules polluantes sont si fines qu’elles traversent en effet le masque ou encore le foulard porté au-dessus de la bouche et du nez. Cette méthode donne l’impression d’être efficace car elle limite en revanche les odeurs. "Les masques FFP3 sont les plus filtrants, ils filtrent 98% des particules. Attention cependant, il est impossible de les porter longtemps : au bout de quelques dizaines de secondes, on accumule la respiration et la chaleur, donc la transpiration", prévient Véronique Riffault, professeure en sciences de l’atmosphère, au Huffington Post. D’autant que ces masques peuvent s’avérer inefficaces s’ils ne sont pas adaptés à la forme du visage.
- Privilégier les transports en commun
Ne pas prendre la voiture permet de réduire les émissions générales de particules fines. Mais c'est aussi une option bien plus saine pour les automobilistes. Ces derniers sont en effet les plus exposés aux particules fines, car l'habitacle confiné a tendance à accumuler la pollution, rappelle Le Monde. C’est pourquoi les autorités appellent également à emprunter les transports en commun ou le vélo, qui sont finalement les modes de transport par lesquels les usagers sont les moins exposés aux particules. Dans cette logique, il est par ailleurs conseillé d’aérer sa voiture régulièrement.
- Limiter les activités physiques en extérieur
Les efforts physiques augmentent les inspirations et, avec elles, l’ingestion de particules fines dans l’organisme. Le ministère de la Santé préconise ainsi de limiter la pratique du sport en extérieur lors de pics de pollution, y compris le vélo au milieu des embouteillages. Pour les inconditionnels de sport, privilégiez alors les espaces verts aux heures les plus fraîches, le matin et le soir, ou bien pratiquez votre sport en intérieur si vous le pouvez. De manière générale, évitez les déplacements sur les grands axes routiers et aux heures de pointes, lorsque se concentrent un maximum de particules fines.
- Consommer des antioxydants
Face aux particules fines, l’organisme résiste mieux lorsqu’il bénéficie d’un bon sommeil et d’une alimentation saine. En la matière, la consommation d’antioxydants est recommandée car elle permet de lutter contre les éléments qui oxydent l’organisme comme les polluants. Comme le détaille ConsoGlobe, les petits fruits tels que les mûres, les prunes ou les fraises, mais aussi les légumes comme les aubergines, les artichauts ou le poivron jaune, sont riches en antioxydants.
- Aérer l’air intérieur
Même en cas de pollution, il est nécessaire d’aérer son logement, plus pollué chimiquement que l’air extérieur. Il faut simplement éviter d’ouvrir les fenêtres aux heures les plus chaudes car l’air frais est moins chargé en particules fines et donc plus pur. En hiver, aérez ainsi dix à quinze minutes le matin entre 8 heures et 11 heures ou le soir après 22 heures. Si vous êtes proches d’un axe routier, ouvrez les fenêtres lorsque le trafic est le plus réduit. De même, chauffage à bois, tabac et bougie sont autant de facteurs aggravants de la pollution intérieure, car leur combustion libère des produits irritants. Les produits de synthèses ou d’entretien, comme la peinture et les solvants, ne sont pas non plus les bienvenus… Ce qui vous fait une bonne excuse pour reporter à plus tard la réalisation de travaux domestiques !