Comme chaque année, le défilé aérien du 14 juillet promet d'être spectaculaire. La répétition générale de cette chorégraphie millimétrée a eu lieu cette semaine. Europe 1 était à bord d’un hélicoptère pour y assister. Ce jeudi, il est 13h quand le H145 s’élève dans les airs. 1,7 tonne dans les mains du lieutenant-colonel Jean-François Gauchery.
Autour de lui, dans les airs, 21 hélicos et six avions. "C’est quelque chose d’exceptionnel, et il est important de faire ça à la main. Parce que le pilote automatique serait incapable de tenir une position par rapport à un autre aéronef. Déjà parce qu'il n'a pas les capteurs pour savoir où il est, et puis ça demande vraiment une précision trop forte pour lui, et du coup, on reste plus à la main", a déclaré Jean-François Gauchery au micro d'Europe 1.
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"Un beau spectacle"
Une précision collective grâce aux radios qui relient les appareils dont certains se trouvent seulement à une dizaine de mètres. L'objectif est d'arriver en coordination à 14h09'30" secondes devant la tribune du président de la République. "En fonction de sa position dans le dispositif, ça nous donne une référence de temps très précise qui va être transmise par les organisateurs et donc on va réajuster notre timing en fonction de lui", a ajouté le lieutenant-colonel Jean-François Gauchery.
Dernière ligne droite, les rangs se resserrent, la communication, le sang-froid, et la concentration sont de rigueur. "Et puis, il nous reste quand même un peu de ressources pour regarder autour. On n'a pas la chance de survoler Paris tous les jours. Et c'est tout de même un beau spectacle. On aperçoit le Sacré-Cœur à droite. Lorsque l'on est en l'air comme ça au-dessus de Paris, on a l'impression qu'en se sortant la main, on pourrait les toucher", a rapporté, au micro d'Europe 1, Jean-François Gauchery.
L’Avenue Foch est devant nous à nos pieds, les rangées d’arbre servent de repères au sol. Et cela dure quelques secondes. Une émotion intense d’un bout à l’autre de l’avenue ensoleillée. "Alors le bilan, on était un peu en retard, mais on est prêts", a déclaré le lieutenant-colonel. Et les parisiens lèvent déjà le nez comme enchantés par ce ballet.