Cela faisait bien longtemps qu'une élection à l'Académie française n'avait pas autant fait parler d'elle. Alain Finkielkraut, nouvellement élu au siège 21 sous la coupole du quai de Conti, est devenu immortel malgré les réticences de certains membres de l'assemblée des membres de l'Académie française. "Il y a une grande offensive du politiquement correct pour annexer l'Académie française. Il semble qu'elle ait échoué, j'en suis heureux pour moi et pour l'académie", a expliqué le philosophe, interrogé dans le cadre de l'interview politique d'Europe 1.
Alain Finkielkraut est également revenu sur le fait que 8 des 28 votants avaient voté contre sa candidature. "Ils auraient pu s'abstenir. Faire une croix, ce n'est pas simplement un refus, c'est un rejet, c'est un acte d'hostilité", a-t-il détaillé.
Manuel Valls, une "réussite de l'intégration". Interrogé sur ses positions parfois polémiques sur l'immigration, Alain Finkielkraut a également réagit à la nomination de Manuel Valls, naturalisé français à l'âge de 20 ans, au poste de Premier ministre. "C’est une réussite de l’intégration, mais c’est un homme qui défend la cause de l’intégration face à ceux qui, à gauche, l’abandonnent au profit de la notion très fumeuse et inquiétante de société inclusive. J’espère qu’il l’emportera”, a-t-il conclu.
ACTU - Alain Finkielkraut élu Immortel à l'Académie française
ZIZANIE - Alain Finkielkraut, trop "clivant" pour l'Académie française ?