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Un vaccin pour guérir de Parkinson ?

Mounia Van de Casteele avec Anne Le Gall - Mis à jour le . 1 min
Un vaccin qui redonne espoir aux malade atteints de Parkinson.
Un vaccin qui redonne espoir aux malade atteints de Parkinson. © MAXPPP

Un vaccin curatif pourrait voir le jour d'ici 4 ou 5 ans.

C'est un nouvel espoir pour les malades atteints de Parkinson. Un vaccin est actuellement en phase de test. Et si les essais sont concluants, une thérapie permettra de soigner cette pathologie neurodégénérative à la source, et non plus d'en atténuer seulement les symptômes, comme c'est le cas aujourd'hui.

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"Une première"

C'est la première fois que l'on s'attaque aux causes de la maladie. Chez les victimes de Parkinson, le cerveau est abîmé par une protéine anormale, "l'alpha synucléine". Et c'est son accumulation qui provoque les symptômes comme la raideur ou les tremblements.

Aujourd'hui, certains traitements permettent de réduire ces symptômes, mais ne résolvent pas le problème à la source. Avec ce vaccin, les chercheurs espèrent éduquer l'organisme des patients afin qu'ils puissent se débarrasser tous seuls de cette protéine.

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Plus que réduire les symptômes : guérir

"On va prendre un petit fragment de la protéine anormale qui est impliquée dans la maladie en question", explique le professeur Bruno Dubois, neurologue à la Pitié-Salpêtrière au micro d'Europe 1. "Et, ce petit fragment va déclencher une réponse immunitaire lorsqu'il est injecté chez le sujet malade. Cette production d'anticorps va se répandre dans l'organisme et notamment dans le cerveau. Ils vont ainsi pouvoir attaquer la protéine contre laquelle ils ont été développés", poursuit-il.

La force de ce vaccin est donc de permettre au système immunitaire de vaincre la maladie grâce aux anticorps générés. Cette technique dite de l'immunothérapie a d'ores et déjà été testée avec succès dans des vaccins contre maladie d'Alzheimer. Reste la difficulté principale d'éviter les effets secondaires. Mais si tout se déroule au mieux, ce vaccin pourrait être proposé aux malades dans quatre ou cinq ans.