L'arrivée du pape François est prévu à 16h15 ce vendredi. La Première ministre Elisabeth Borne sera présente pour l'accueillir. Emmanuel Macron s'entretiendra avec le Saint-Père ce samedi avant la tenue de la grande messe au Vélodrome. En matière de sécurité, la France a mobilisé un nombre important de moyens pour sécuriser cette visite historique.
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Le moment critique du bain de foule
Neuf mois de concertation ont été nécessaires pour bâtir le maillage de sécurité autour du Saint-Père, à la fois chef spirituel et chef d'État. Près de 5.000 policiers et gendarmes seront mobilisés au sol. Le dispositif de sécurité sera également maritime et aérien : "L'armée de l'air et de l'espace nous met une bulle de protection aérienne afin d'empêcher toute menace qui vient du ciel. Certains sites d'accueil ont une façade maritime donc il y aura aussi des moyens de gendarmerie maritime", explique Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône.
Des enquêtes ont également été réalisées auprès des civiles prestataires amenés à travailler sur les Rencontres de la Méditerranée et sur la préparation de la messe. Quelques rares profils ont été écartés par principe de précaution. Les forces de l'ordre retiennent leur souffle sur une séquence en particulier : la demi-heure de bain de foule du pape sur l'avenue du Prado.
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"Il faut considérer que lorsqu'on a une personnalité comme le pape, tout est sensible. Effectivement, ce bain de foule à travers la papamobile est le moment le plus critique. Quand on se rend dans le stade, on est beaucoup moins inquiet car ça on sait faire", détaille Rudy Manna, porte-parole du syndicat de police Alliance.
Au moins 5.000 pèlerins sont attendus pour le bain de foule du Saint-Père.