Un syndicat minoritaire du gestionnaire des aéroports parisiens a déposé un préavis de grève pour vendredi, jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, exigeant davantage de concessions salariales que celles prévues par un récent accord, a-t-on appris lundi.
Force Ouvrière (11,57% des voix aux dernières élections professionnelles) a estimé que l'accord signé le 16 juillet entre la direction du Groupe ADP et une majorité des syndicats n'avait abouti qu'à "des avancées partielles et modestes" et avait "généré un sentiment de mécontentement" parmi des salariés, selon un communiqué.
Passer la prime à 1.000 euros
Le préavis de grève courra "du vendredi 26 juillet 2024 (à partir de 05H00) au samedi 27 juillet 2024 (à 07H00)", selon FO, soit au début des Jeux olympiques de Paris. FO réclame notamment que la prime de 300 euros qui sera versée à tous les employés d'ADP aux termes de l'accord signé le 16 juillet soit portée à 1.000 euros, ainsi que d'autres mesures salariales. L'accord du 16 avait permis la levée d'un préavis de grève pour le lendemain, déposé par l'ensemble des syndicats représentatifs.
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Contacté par l'AFP lundi, le Groupe ADP n'a pas été en mesure de réagir dans l'immédiat. De 18H30 à minuit vendredi, au nom de la sécurité de la cérémonie d'ouverture des JO qui se déroulera sur la Seine à Paris, les autorités ont décrété une "zone interdite temporaire" à la circulation aérienne d'un rayon de 150 km autour de la capitale.
En conséquence, le trafic sera interrompu aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, ainsi que celui de Beauvais. Prévenues depuis 2023, les compagnies aériennes ont adapté leurs programmes de vols.