Emmanuel Macron a réclamé lundi les "sanctions les plus claires" et "fortes" contre les agresseurs de Kenzo, un enfant de huit ans atteint d'un cancer pris pour cible samedi avec sa famille en marge d'un match de football à Ajaccio. "Cela montre une espèce de dérive et on a raison de ne pas s'y habituer", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel, promettant de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'il puisse se relever de ce traumatisme".
"Comme toutes les violences c'est évidemment inacceptable. J'ai une pensée très émue pour Kenzo et ses parents", a-t-il aussi affirmé, soulignant que l'enfant se battait "avec beaucoup de courage contre la maladie". "C'est un supporter fidèle et rien ne justifie cela", a insisté le président. "J'attends que les sanctions les plus claires, fortes soient prises." Le procureur de la République d'Ajaccio a ouvert une enquête pour violences en réunion concernant l'agression dont ont été victimes Kenzo et sa famille dans l'enceinte du stade de la ville corse.
>> LIRE AUSSI - Ajaccio-OM : enquête après l'agression d'un journaliste, indignation autour de celle d'un enfant malade
Un "rêve transformé en cauchemar"
Cet enfant avait été invité samedi en Corse pour réaliser son "rêve" de rencontrer des joueurs de l'Olympique de Marseille. Il a été pris à partie avec ses parents dans le stade, a détaillé l'AC Ajaccio, parlant d'"actes inqualifiables". "Le rêve s'est rapidement transformé en cauchemar lorsque Kenzo et ses parents, venus aux couleurs de l'Olympique de Marseille, ont été honteusement violentés par des individus qui se sont introduits dans leur loge", a rapporté le club dans un communiqué.